De nombreuses entreprises choisissent de véhiculer leur collaborateur pour booster la productivité. Cependant, ce moyen de locomotion peut devenir une source de discorde si les parties omettent de mettre au clair la question de la maintenance. Il faudra aussi anticiper d’éventuelles pannes.
Les conditions changent d’une entreprise à l’autre
Chaque entreprise a sa propre politique en matière de voiture de fonction. Certaines sociétés préfèrent s’occuper intégralement de l’entretien. D’autres répartissent les rôles de manière claire. Les plus grosses maintenances sont à la charge de l’employeur tandis que les vérifications de routines engagent le bénéficiaire du moyen de locomotion. Des documents tels que la convention collective ou le contrat de travail peut inclure des clauses à cet effet. L’octroi du véhicule peut aussi faire l’objet d’un accord écrit à part. La loi interdit aux patrons de décider unilatéralement le retrait de la voiture de fonction.
Le collaborateur véhiculé est tenu de s’occuper de l’entretien courant
Il est courant de confier à l’employé ou au cadre d’entreprise de s’occuper des entretiens usuels. Cette personne aura alors à vérifier le niveau des fluides indispensables au bon fonctionnement de sa voiture professionnelle. Il faudra notamment observer l’eau du radiateur, le liquide de frein, l’huile-moteur et le produit de refroidissement. Le bénéficiaire de cet avantage doit également garder un œil sur l’état des pneumatiques de la batterie et des pièces fortement sollicitées. Il doit s’assurer à ce que les équipements tels que les feux et le klaxon soient en marche pour sa propre sécurité. Le manquement à cette obligation peut passer pour de la négligence.
La facture de maintenance devrait être réglée par l’entreprise
La répartition des charges d’entretien peut être départagée entre l’employeur et le salarié véhiculé. Ce dernier peut payer de sa poche le coût d’un lavage professionnel ou la vérification des pneus. C’est le moindre des gestes s’il utilise souvent l’auto pour des fins personnelles. La vidange et le changement de courroie reviennent normalement à l’entreprise. Cette société collabore le plus souvent avec un garage qui regroupe l’ensemble des prestations sur plusieurs véhicules. La maintenance de cette flotte entre dans les charges courantes d’exploitation.